Thierry Yvon Michel Ngoma est une personnalité publique et homme politique gabonais. Âgé d’environ 52 ans en 2025, il est couramment désigné par le titre de Docteur (Dr) dans les médias gabonais, ce qui indique qu’il a suivi une formation académique poussée (doctorat). Les détails précis de sa date et lieu de naissance ainsi que de son parcours universitaire ne sont pas largement diffusés. On sait toutefois qu’il est diplômé de l’enseignement supérieur et s’est orienté vers le domaine de la gestion et des ressources humaines dans sa carrière professionnelle.
Parcours professionnel
Avant son entrée en politique, Thierry Yvon Michel Ngoma a mené une carrière dans le secteur privé gabonais. Il a occupé des postes de cadre en gestion et en ressources humaines, notamment en tant qu’administrateur des ressources humaines au sein de la société CIDHE. Il a également exercé des fonctions de conseiller en gestion de projet, travaillant pour le cabinet International Business Consulting depuis 2013. Ces expériences lui ont permis de développer une expertise en management et en administration. Par ailleurs, la presse le décrit comme un entrepreneur, soulignant son engagement dans des initiatives privées et son esprit d’entreprise. Aucune réalisation spécifique n’est publiquement attribuée à son parcours professionnel en dehors de ces fonctions, et il n’avait pas occupé de fonction publique avant ses candidatures présidentielles.
Engagement politique
Thierry Yvon Michel Ngoma a fait son entrée sur la scène politique lors de l’élection présidentielle gabonaise d’août 2023. Il s’est présenté comme candidat indépendant à ce scrutin, s’appuyant sur un mouvement citoyen qu’il représente appelé « Gabon Souveraineté ». À l’époque, il figurait parmi les nombreux candidats opposés au président Ali Bongo Ondimba. L’élection de 2023 ayant été annulée suite au coup d’État militaire du 30 août 2023, M. Ngoma n’a pas pu aller au bout de cette première tentative. Après le changement de régime, il a publiquement témoigné son soutien aux autorités de transition mises en place par la junte. En octobre 2023, il a en effet exprimé son appui au Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), saluant la volonté de rupture affichée par le nouveau pouvoir et le début de réformes visant à restaurer la dignité du Gabon.
En 2025, Thierry Yvon Michel Ngoma se lance de nouveau dans la course présidentielle, pour l’élection fixée au 12 avril 2025. Il annonce officiellement sa candidature en mars 2025, toujours en tant que candidat indépendant sans étiquette partisane. Sa campagne de 2025 se caractérise par un discours très souverainiste et social. D’une part, il axe sa candidature sur la fin de la Françafrique, dénonçant l’influence néo-coloniale française au Gabon et prônant une plus grande autonomie politique et économique du pays. D’autre part, il développe un programme ambitieux de protection sociale, mettant en avant la gratuité et l’accessibilité des services publics essentiels pour les citoyens gabonais. Lors de sa déclaration de candidature, il promet par exemple la gratuité des soins de santé dans les hôpitaux, l’accès gratuit à l’eau et à l’électricité pour tous, la mise à disposition de logements sociaux gratuits pour les plus démunis, ainsi que la gratuité des services funéraires. Ces mesures, selon lui, visent à assurer une vie digne et épanouie à l’ensemble de la population. Le programme du Dr Ngoma est articulé autour de trois axes stratégiques principaux : la santé, l’éducation et la sécurité. Il ambitionne de construire des hôpitaux modernes, de renforcer les infrastructures éducatives et d’améliorer le système de sécurité nationale afin de transformer le Gabon et d’en faire un « Gabon d’excellence ».
Ngoma n’appartient à aucun parti politique établi – il mène ses campagnes de façon indépendante – et ne dispose pas d’expérience antérieure comme élu. Ses tentatives électorales de 2023 et 2025 reflètent la volonté d’une nouvelle génération d’acteurs de bouleverser le paysage politique gabonais traditionnel dominé par les partis au pouvoir. Son positionnement anti-système et ses propositions populistes en font un outsider dans la compétition face aux candidats issus de l’appareil d’État ou de l’armée.
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